Partout dans le monde, particulièrement depuis 2015, des actions en justice climatique sont actuellement à l’œuvre. Agir en justice au nom des générations futures, voilà une spécificité judiciaire de notre temps.
Si la voie a été ouverte en ce sens en 1993 par Tony Oposa dans la célèbre affaire Oposa v. Factoran, longtemps cette action en justice atypique n’a pas été engagée. Parce que la justice climatique nous concernent tous, les citoyens s’organisent entourés d’avocats et de chercheurs pour faire progresser la justice climatique. Elle est la marque de la progression du droit des générations futures, un droit qui oblige aujourd’hui dans une perspective à long terme.
L’heure est venue d’agir pour les générations futures.
De même, une campagne mondiale visant à porter le changement climatique et les droits de l’Homme devant la Cour Internationale de Justice (CIJ) pour obtenir un avis consultatif a été créée : les jeunes du monde pour la justice climatique. Une campagne qui cherche à clarifier l’obligation des États de protéger les droits des générations actuelles et futures contre les effets néfastes du changement climatique. Un mouvement ACJAO qui grandit à travers le monde avec le soutien de la jeunesse d’Europe, du Pacifique, des Philippines et des Caraïbes. Cela a été utilisé comme sujet pour un procès fictif Tony Oposa au Congrès mondial de l’UICN à la Cour suprême d’Hawaï.
C’est pourquoi la Chaire Normandie pour la Paix a apporté son soutien à cette initiative avec le lancement en 2020 du « Je suis Climate Justice France » grâce au président de la chaire, Tony Oposa et au président émérite, les encouragements du professeur Robinson. Claudia Pineda, l’assistante coordinatrice de la Chaire à l’époque, était chargée de diriger le mouvement sur le territoire et grâce à elle nous avons la pétition suivante que vous pouvez visiter et soutenir par votre vote :
Le projet est ambitieux : saisir la Cour internationale de justice d’un avis consultatif afin de placer les États du monde entier devant leurs responsabilités en matière de justice climatique. Avec l’aide d’un travail de diplomatie scientifique (rédaction d’un projet de résolution à faire voter par l’Assemblée Générale des Nations Unies) appuyé par un travail de mobilisation de la société civile, la Chaire Normandie pour la Paix entend essaimer des graines pour nourrir le droit de demain.
Dernier rapport
Les droits de l’homme face à la crise climatique Une initiative menée par des jeunes pour porter la justice climatique devant la Cour internationale de justice Lisez ce dernier rapport de la WYCJ qui explique la campagne visant à demander un avis consultatif à la CIJ comme l’un des moyens d’aborder l’inégalité découlant de la crise climatique. Il décrit en détail le contexte, la motivation et les nombreux aspects juridiques de la campagne de manière exhaustive et facilement compréhensible.