Evénement associé à la Conférence des Nations Unies Stockholm+50 31 mai – 1er juin 2022
En personne au Radisson Blu Waterfront Hotel, Stockholm Waterfront Congress Centre, Room C1-C2, Stockholm, Suède et virtuelle via Zoom.
Ce symposium de deux jours réunira des juges de la Cour suprême et des hauts magistrats en tant qu’acteurs clés de la mise en œuvre de l’État de droit en matière d’environnement. Il se tiendra en même temps que la conférence Stockholm+50 des Nations unies, qui commémore le 50e anniversaire de la première conférence des Nations unies sur l’environnement humain, en 1972.
Le symposium aborde trois thèmes principaux liés au rôle du pouvoir judiciaire dans la mise en œuvre de l’État de droit environnemental. Premièrement, les juges jouent un rôle essentiel dans l’intégration du droit, des accords et des déclarations internationaux en matière d’environnement dans le droit national et infranational. Cet événement offrira un forum aux juges des hautes cours du monde entier pour réfléchir à la manière dont la Déclaration de Stockholm a façonné et continue d’influencer le droit actuel et la pensée juridique. Deuxièmement, dans le contexte de la justice environnementale, l’événement abordera le renforcement de l’indépendance et de l’intégrité judiciaires en tant que conditions préalables absolues de l’État de droit environnemental. Troisièmement, un défi supplémentaire pour les magistrats du monde entier est la question de la formation des juges dans le domaine du droit de l’environnement. Ce symposium offrira un espace aux académies judiciaires et aux institutions qui organisent des programmes de formation pour les juges afin de parler de leurs expériences et d’établir des opportunités de collaboration qui peuvent améliorer la compréhension et les méthodes d’approche d’un domaine du droit de plus en plus complexe.
Grâce à cet événement, des suggestions seront recueillies pour un plan GJIE, développé par et pour les juges, pour les prochaines décennies afin d’améliorer l’état de droit environnemental et d’établir le rôle d’un système judiciaire indépendant dans la réalisation des promesses du droit environnemental et la sauvegarde des droits environnementaux reconnus.