Un événement parallèle aux Nations unies le 27 octobre 2022
Proposé par la Chaire d’excellence Normandie pour la Paix (CNP) et le Conseil International du Droit de l’Environnement (ICEL)
L’adoption du document A/76/300 le 26 juillet 2022 est un événement historique. La triple crise du changement climatique, de la perte de biodiversité et de la pollution (énoncée dans le rapport de l’ONU « Making Peace with nature », https://www.unep.org/resources/making-peace-nature ) met en danger le développement durable et défie les efforts pour atteindre les Objectifs de Développement Durable. Le droit humain à l’environnement a la promesse de restaurer le soutien mondial aux ODD. Cet événement parallèle présente des études de cas de différentes régions sur la façon dont le droit humain à l’environnement peut faire progresser « l’avenir que nous voulons » pour une planète durable.
La Chaire d’excellence CRNS Normandie pour la Paix, (France) et le Conseil International du Droit de l’Environnement (fondé à New Delhi en 1969, avec des juristes comme membres dans toutes les régions, en statut consultatif avec l’ECOSOC, Secrétariat à Madrid), ont invité des experts érudits à partager comment les droits ont bénéficié aux efforts pour le développement durable. L’Assemblée générale des Nations unies a noté que « la grande majorité des États ont reconnu sous une forme ou une autre le droit à un environnement propre, sain et durable » (A/76/300).
Le juge Nambitha Dambuza de la Cour suprême d’Afrique du Sud, le juge Antonio Herman Benjamin de la Haute Cour du Brésil, et le juge Brian Preston, de la Cour des terres et de l’environnement de la Nouvelle-Galles du Sud, en Australie, seront à New York pour prendre la parole lors de l’événement parallèle. Le professeur Emilie Gaillard, coordinatrice générale de la CNP, abordera la relation entre le droit à l’environnement et les droits des générations futures. La CNP et le CIDE se félicitent du parrainage des missions de l’ONU qui s’intéressent à ce droit de l’homme à l’environnement récemment reconnu. Alors que l’Assemblée générale des Nations unies débat des questions de durabilité dans tous ses travaux, la connaissance de la portée du droit à l’environnement fournit un contexte qui améliorera ces délibérations.