17 février 2020 – 14h00
Direction territoriale du Valle del Cauca, Unité d’Attention et de Réparation Globale aux victimes du conflit armé, Cali – Colombie.
Alexandra Sinisterra, Víctor Tafur, Emilie Gaillard, Luz Toro, Claudia Pineda, Luis Gutiérrez, Gersain Torres, y Carlos Buenaño.
Réunion entre l’équipe de recherche du Président et les membres de l’Unité d’Attention et de Réparation Globale aux Victimes :
- Carlos Buenaño, Professionnel Spécialisé de l’Offre et des Projets de l’Unité d’Attention et de Réparation Globale aux Victimes, de la Direction Territoriale du Valle del Cauca.
- Gersain Torres, Professionnel Spécialisé de Coopération de l’Unité d’Attention et de Réparation Globale aux Victimes, de la Direction Territoriale du Valle del Cauca.
Comme le souligne M. Buenaño : « Souvent, dans l’exécution de la tâche, on ne pense pas tant à ce qui est fait dans le cadre de la justice transitionnelle qu’aux aspects pratiques qu’elle implique”. De cette façon, une porte est ouverte à l’apprentissage mutuel, où la Chaire pourrait collaborer en enseignant aux fonctionnaires les notions théoriques clés de ces processus, et l’Unité pourrait faire le contraste avec la réalité, en faisant atterrir la théorie.
Après discussion avec les participants à la réunion, la Chaire a pu aussi identifier que dans la politique publique de réparation globale pour les victimes, il y a une approche et une vision trans-générationnelles. Cependant, le fait que l’approche environnementale ne soit pas présente est quelque chose qui remonte à la loi 1448, qui en elle-même cherche la reconnaissance des victimes et du conflit, mais laisse de côté la relation avec l’environnement.
Comme le souligne l’équipe de l’Unité, « réparer toutes les victimes au milieu du conflit est un objectif très élevé ». Ainsi, divers efforts sont nécessaires pour y parvenir, et une coopération nationale (toutes les organisations) et internationale est indispensable.
Bien que cette politique soit axée sur la réparation des victimes avec une forte composante de participation citoyenne dans les processus, la Chaire estime que le lien entre les communautés indigènes, rurales et paysannes et la nature est étroit, et en période de transition, l’intégration des questions environnementales dans le processus colombien est essentielle.
Au cours des prochains mois, il est prévu de continuer à développer le lien avec l’Unité. La première étape consistera à signer un accord de coopération formel avec la Chaire, dans le cadre des questions de paix, de justice transitionnelle et d’environnement, puis à ouvrir la voie à de futurs échanges entre les deux entités.